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 you think i'm crazy ? ✱ GORA.

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Sweet Heart

Sweet Heart

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MessageSujet: you think i'm crazy ? ✱ GORA.   you think i'm crazy ? ✱ GORA. EmptyVen 6 Fév - 21:11

gauthier et cora ☆

crazy or insane ?



    La vie de riche. Une idée faussée. Combien de fois Aislin avait rencontré des jeunes envieux qui n'avaient pas les moyens de se payer ne serait ce que le quart de ce qu'elle portait sur elle et qui, par conséquent, la dévisageait comme si elle devait se sentir coupable de dépenser l'argent qui lui revenait de plein droit. Aislin dédaignait ce genre de comportement. Elle comprenait la jalousie, mais ne comprenait pas qu'on fasse en sorte qu'elle se sente coupable de quoi que ce soit. Cet argent, elle ne l'avait pas volé. Et chaque petit miséreux qui s'amusait à cracher dans son dos aurait très certainement profiter de la même manière s'il s'était trouvé à sa place. Que la nature humaine est hypocrite, parfois. Sans compter qu'ils étaient loin d'imaginer tous les sacrifices et tous les désagréments que cette jeunesse dorée pouvait présenter. Nulle vie n'est parfaite. Visiblement, les plus pauvres y croyaient, vu qu'ils s'amusaient à s'extasier devant la télévision avec cette émission ridicule. Bon, Aislin devait bien l'admettre : vivre sa vie, c'était loin d'être désagréable. Elle n'imaginait pas sa vie autrement, de toutes manières. Dépenser était devenue une habitude, et pouvoir demander tout ce qu'elle voulait à ses parents (un avion, même, si elle le désirait), un plaisir. Ces derniers la voyaient comme la huitième merveille du monde, prêt à en demander la protection par l'unesco. Nul doute, c'était une vraie fille à papa. Et autant dire que cela lui était bien utile. Combien de temps avait-elle réussi à se dépatouiller d'une mauvaise affaire dans laquelle elle s'était vicieusement fourrée grâce à papa, maman ? Pour une fille qui enchaînait les erreurs et qui n'avait pas à apprendre de ces dernières puisqu'aucune conséquence n'en découlait, c'était la planque parfaite. Mais je le répète encore une fois : la vie parfaite n'existe pas. A cela aussi, il y avait des inconvénients. Car qui dit princesse, dit entourage de princesse. Et pour ça, autant dire qu'Aislin n'était pas bien douée. Ses petits amis, ses flirts, et ses coups d'un soir ne correspondaient en aucun cas à l'image du gendre parfait façonnée par ses géniteurs.« Tu disais ? » « uc. » .



Dernière édition par Sweet Heart le Sam 7 Fév - 0:14, édité 1 fois
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Sweet Heart

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MessageSujet: Re: you think i'm crazy ? ✱ GORA.   you think i'm crazy ? ✱ GORA. EmptyVen 6 Fév - 21:38

« Cora ? » mon regard glissa sur ses formes délicieusement sculptées, et ne s'arrêta qu'en observant la tête parfaitement proportionnée qui les surplombait. Je devais admettre que le travail était incroyable. Je n'allais pas être de mauvaise foi, bien que ce soit mon genre, la plupart du temps. Regard séducteur, charisme bestial, couleur parfaite, membres ne présentant aucun défaut, quel qu'il soit. Non, objectivement, il n'était pas bien moche, il fallait bien le reconnaître. Mais bordel, est ce qu'on pourrait m'expliquer une bonne fois pour toutes pourquoi les riches ont pour curieuse lubie de surplomber leur bureau ou leur cheminée d'un ridicule léopard - ou panthère, si vous voulez, pour moi c'est du pareil au même - marbré, aussi bien sculpté soit-il ? Mon nombre de rendez-vous n'était pas des plus conséquents jusqu'alors, et pourtant, il me sortait déjà par les yeux, ce foutu léopard. Panthère, c'est pareil. Le parfait cliché. Tout dans ce bureau n'était que cliché, à vrai dire. La panthère, le sofa, la décoration, le diplôme, et l'air faussement compatissante de cette femme que je ne connaissais que depuis quelques semaines à tout casser. Oui, tout était parfait stéréotype, allant même jusqu'à la comédie. C'est pourquoi, très souvent, je préférais tout bonnement ne pas y participer. Pourtant, l'actrice ne souhaitait visiblement pas s'y adonner toute seule : « Cora, est ce que tu m'écoutes ? » c'est la riche qui parle. Enfin, riche, je ne connais ni son compte à banque, ni son salaire, et encore moins le montant des héritages qu'elle a pu recevoir suite au genre de drame qu'elle s'évertue de guérir dans ce bureau, précisément. Mais dans la mesure où tout porte à croire qu'elle l'est, et les efforts qu'elle réserve pour conserver l'image d'une femme forte, sans faille, qui brosse les pans d'une vie parfaitement réussie jusqu'alors, je vais me laisser tenter de l’appeler la riche pour aujourd'hui. Car oui, moi aussi je peux être douée pour les stéréotypes, quand je veux. Et aujourd'hui, celui-ci me plait bien. « Hum ? » tentais-je d'intervenir. Mais mon ton rêveur et désintéressé parlait largement pour moi. Tout comme le soupir que Madame-je-me-mêle-de-ce-qui-ne-me-regarde-pas poussa suite à cela, d'ailleurs. « Est ce que tu envisages de répondre à ma question, ou tu préfères contourner le problème comme tu as l'habitude de le faire ? » elle mentait. Je ne contournais pas toujours les problèmes. La preuve, j'étais là, et dieu sait à quel point ça me coûtait, parfois. Mais je revenais. Suite à cette intervention, je relevai mon regard noisette vers elle, quittant la statuette que je fixais depuis plusieurs minutes. « Et quelle était la question, au juste ? » encore fallait-il que je sache la question pour apporter une réponse. Mon ton n'avait rien de provocateur, mais je devais bien admettre que le contenu de ma réplique posait le doigt sur un de mes pires défauts qui se révélait à chaque fois que j'entrais dans ce bureau : ici, j'avais tendance à ne plus écouter lorsque les questions me dérangeaient. Or, les questions me dérangeaient souvent. Comme quoi, la nature est bien faite. « Je parlais de ton père. Et tu le sais très bien. » elle restait impassible. N'avait même pas sourcillé. Le calme olympien par excellence. Après réflexion, je réalisais qu'elle avait du côtoyer plus d'un cas, entre ces quatre murs. Or, jusqu'alors, je n'avais pas été particulièrement récalcitrante. Aucune crise de folie - dieu merci - pas d'attaque à l'arme blanche, à l’agrafeuse, ou à coup de léopard en membre, pas d'insultes venues d'ailleurs, ou de violence particulière. Non, moi, je m'étais seulement contenté de bouder, et d'afficher clairement mon désaccord quant à l'étude de mon comportement, de mes problèmes, ou analyses de tâche d'encre en tout genre. C'est tout ce que je m'étais permise de faire, jusqu'alors. Je n'étais pas coopérative, c'était le moins que l'on puisse dire, mais rien de plus. Du coup, sûrement étais-je un cas normal. Seulement peu encline à la thérapie, pour le moment. Elle devait penser que je n'étais qu'une ado paumée. Et dans le fond, je n'ai jamais su si c'était vrai ou non. « Ah oui, je comprends mieux, maintenant. » répondis-je d'une voix amusée, affirmant clairement que tout ce qui concernait mon paternel ne m’intéressait pas le moins du monde. Et j'en venais même à pousser le bouchon en tripotant négligemment une mèche de ma chevelure dorée. Ma psychologue s'apprêta à contre-attaquer de manière aussi calme que sournoise, fidèle à ses habitudes, mais elle fut interpellée par la sonnerie de son téléphone portable - professionnel, j'imagine, puisqu'elle avait pour habitude d'éteindre le sien à chaque séance. Jetant un regard rapide sur l'écran, elle hésita visiblement quelques secondes avant de prendre sa décision. C'est alors qu'elle releva son minois vers le mien : « Je te prie de m'excuser, c'est un appel très important. Je reviens à toi dans deux minutes. » mais je vous en prie, faites donc. Elle quitta le bureau, téléphone pressée contre son oreille, tandis que je compris assez rapidement qu'il devait s'agissait certainement d'un client qui avait cruellement besoin de se rendre à sa thérapie bien plus souvent que je ne le faisais. Un cas à part, je présume. En attendant, j'observais avec minutie le bureau, comme si je ne l'avais pas fait un million de fois déjà. J'attrapais alors le coupe-lettre disposée près du téléphone, m'étonnant moi-même de la négligence inhabituelle de cette femme qui n'était pas du genre à laisser traîner un objet coupant prêt à séduire tout désaxé qui aurait pu y voir une énième tentative de suicide. C'est lorsque je reposais ce dernier à sa place que mon regard fut interpellé par une pile de dossiers. Le nom qui figurait sur le deuxième, en particulier.
LANNAUD, Gauthier
Gauthier ... Le Gauthier ? Instinctivement, à la lecture de ce prénom, mon esprit vagabonda. Une chevelure rebelle. Un châtain tirant vers le blond. Un charisme certain. Un regard sombre mais rassurant. Des traits fins, et un minois plus que plaisant. Donc, son dossier était là. Le garçon de la salle d'attente. Celui avec qui j'aimais bien parler. Mon attention se concentra sur ces documents, et forcément, mon envie de feuilleter les pages se présenta aussitôt à moi. Mais l'attitude était basse, et je m'y refusais tout d'abord. Je n'aimais pas ce lieu, mais ça ne me donnait pas pour autant le droit de savoir pourquoi, lui, s'y rendait. Les raisons lui appartenaient entièrement, exclusivement. Mais soudain, un détail vint à mon esprit perfide. Si mes souvenirs étaient bons, le dossier ne rassemblait pas uniquement les notes de la psychologue, il présentait aussi des éléments administratifs. L'occasion fut bien trop belle, et la tentation bien trop forte. Une occasion d'en savoir un peu plus sur lui, celui que je ne croisais qu'au détour du lieu où on se rendait sans vraiment le vouloir, ni l'un ni l'autre. Ma curiosité ne fut donc tenue en laisse qu'une dizaine de secondes seulement, puisque mes mains attrapèrent vigoureusement le document que j'ouvris après avoir jeté un œil à la porte du bureau, au cas où ma protectrice reviendrait. Téméraire, mais pas suicidaire. La photo d'identité accompagnant les pages m'assurèrent qu'il s'agissait bien de ce gauthier là. Sûrement avait-il eu rendez vous, ce matin là, quelques heures avant moi. Mon regard s’attarda sur quelques détails. Nom de famille, date de naissance, écoles fréquentées. Je dus faire un effort surhumain pour ne pas laisser mes yeux glisser sur la case " spécificités ". Quant aux notes qui suivirent, je n'y prêtai même pas attention. C'est alors que je lus "métier : "surveillant, au lycée ". Ligne qui se révélait particulièrement intéressante. Loin de moi l'idée de me prêter au rôle de la parfaite psychopathe pour laquelle grand nombre voulaient me faire passer, mais je devais bien avouer que la première chose qui me vint à l'esprit était de m'y rendre. Le voir en dehors de ce contexte étouffant me ferait du bien. Même s'il aurait fallu qu'on me torture pour que je l'avoue à voix haute. De plus, l'heure avoisinait les seize heures cinquante. N'était ce pas l'approche d'une fin de journée d'un pion, que je voyais là ? En attendant, je restais là, les yeux fixés sur cette fichue ligne. Et cette psychologue à deux francs six sous qui ne revenait pas ... Elle me poussait à la faute. Mais, en y réfléchissant bien, que m'attendait-il, si je consentais à rester ici ? Disserter sur les conflits qui m'opposait à l'homme que je répugnais ? Me donner une énième raison de regretter d'être venue ? De l'autre côté, quand je pensais à ce que j'avais à gagner en quittant les yeux pour me rendre à ce lycée, le constat fut sans appel, et mon choix, vite fait. Sans l'ombre d'un remord, j'enfilai rapidement ma veste en jeans, attrapai mon sac à mes pieds, et quittai le bureau dans la plus grande discrétion. Maintenant, restait à le trouver, ce lycée.  
Une vingtaine de minutes plus tard, m'y voilà. Face à cette foutue plaque administrative qui annonçait la grille d'entrée de l'établissement éducatif. Ce n'est qu'à cet instant que je réalisais l'inconscience de ma démarche. Milles et une possibilités se dressaient à moi : c'était son jour de repos. Il ne travaillait pas à cette heure là. Il ne sortait pas par cette porte. Bref, j'avais une chance sur mille de le croiser. Et quand bien même il s'y trouverait, il ne s'attendait sûrement pas à m'y retrouver. Peu importe, j'y étais, je devais bien tenter. Attendre seulement qu'il se pointe ? C'était laisser une belle marge de manœuvre au bon vouloir de la chance. Mais que pouvais-je faire d'autre ? Peut-être qu'à vingt-trois ans, je n'avais plus l'apparence juvénile des adolescentes de seize ans, j'hésitais à prétendre au statut d'élève en m'introduisant dans le bâtiment pour passer une heure en perm'. Cela dit, c'était toujours plus crédible que venir inscrire ma fille ou mon fils. Ma précocité surréaliste, à ce stade, apporterait une crédibilité certaine à mon dossier psychiatrique. Sans compter que je doutais fort que le personnel d'administration apprécie que je me fiche ouvertement d'eux en prétendant être tombée enceinte à sept ou huit ans. Alors, je décidai d'attendre, tout simplement. M'installant sur les marches menant aux grilles, je m'autorisais même une cigarette. C'était rare, mais toujours du tabac. Jamais, jamais autre chose. J'étais plus forte que ma mère, et tout ce qui pouvait se rattacher à sa dépendance me révulsait. Mais le temps passait, les étudiants aussi, et aucune trace de celui que j'étais venue voir. Lorsque la grille s'ouvrit pour laisser entrer des lycéens et en faire entrer d'autres, je laissais parler mon culot et me mélangeait à eux. Et si on m'avait dit quelques années plus tôt que j'allais m'infiltrer de plein gré dans un lycée à l'âge où je n'étais plus obligée de m'y rendre, je pense que la crise de rire aurait été mémorable. En attendant, je m'infiltrais sans mal. La facilité avec laquelle on me prenait pour une adolescence me vexa presque. Quelques pas dans la cour me suffirent jusqu'à ce mon regard se posa sur une silhouette qui ne m'était pas inconnu et qui, visiblement, tâchait de fumer le plus discrètement possible. Une fois la cigarette jetée, il entra aussitôt dans la salle qui, si mon instinct était bon, devait être la alternance. C'était assez drôle, finalement. Je ne m'attendais pas à voir ce garçon surveiller les fortes têtes qui se retrouvaient à devoir endurer les heures de colle après les cours, mais l'idée me plaisait assez. Tant qu'à faire, autant jouer le jeu jusqu'au bout. Je rejoins alors le groupe de perturbateurs qui fit son entrée dans la salle, visiblement pour la colle de dix-sept heures. Discrète au possible, je m'installai à une table où un livre avait été abandonné, histoire de ne pas attirer l'attention en venant sans livre, cahier, ou stylo. Jusque là, visiblement, le surveillant ne m'avait pas remarquée. Tout en posant mon sac sur la chaise à côté de moi, je souriais, à la fois contente de le voir et amusée par la situation. Je me plaisais à l'observer à la dérobée, et voulus rapidement manifester ma présence. Au bout de dix minutes seulement, je me levais de ma chaise, livre de géographie en main, donnant l'apparence d'une étudiante qui allait demander conseil au surveillant au sujet d'un devoir quelconque. Sauf que mes intentions étaient tout autre. Je me penchais alors légèrement sur le bureau de Gauthier après y avoir déposé mon bouquin, et d'un air complice je chuchotais : « Alors, c'est ici que tu joues big brother en chef. » ma voix était douce, aimable, non intrusive. J'attendis qu'il relève le regard vers moi avant de lui sourire.


Dernière édition par Sweet Heart le Dim 8 Fév - 21:29, édité 90 fois
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MessageSujet: Re: you think i'm crazy ? ✱ GORA.   you think i'm crazy ? ✱ GORA. EmptyVen 6 Fév - 23:56

"I used to think you were like me. You were attracted to the darkness

See those wings you gave me

la plupart des gens ont tendance à commémorer le macabre.

" Le truc c'est que je croyais que tu étais quelqu'un de bien, je le croyais vraiment " elle était tellement bouleversée par ce qu'elle venait de découvrir qu'elle ne réalisa pas à quel point ses propos pouvaient être durs.


Dernière édition par Sweet Heart le Dim 8 Fév - 20:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you think i'm crazy ? ✱ GORA.   you think i'm crazy ? ✱ GORA. Empty

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