ne pas vous inscrire, forum test.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 ADELAIDE KANE.

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 25 Mai - 17:54

ADELAIDE KANE.  1391977884-ade-09
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyMar 7 Oct - 21:39

ADELAIDE KANE.  Tumblr_mwq4j54kF41r368tno1_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptySam 11 Oct - 20:20

http://www.theyoungfolks.com/review/tv-review-the-cws-reign-1x16-monsters/29918

http://lisahuntsgifs.tumblr.com/post/68497657831/caitlin-stasey-gif-hunt

http://fuckyeahmaryandfrancis.tumblr.com/tagged/gifs/page/4
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptySam 11 Oct - 20:40

http://reigngifs.tumblr.com/

Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptySam 11 Oct - 23:43

ADELAIDE KANE.  Tumblr_nctqtilMrZ1tww89po5_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptySam 11 Oct - 23:43

http://www.tumblr.com/tagged/-reign
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptySam 11 Oct - 23:43

ADELAIDE KANE.  Tumblr_nbi2k6Ht0v1qee3pto3_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 1:51

ADELAIDE KANE.  Tumblr_mvytu6jwv31qejqeqo1_250 ADELAIDE KANE.  Tumblr_mvytu6jwv31qejqeqo2_250
ADELAIDE KANE.  Tumblr_mvytu6jwv31qejqeqo3_250 ADELAIDE KANE.  Tumblr_mvytu6jwv31qejqeqo4_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 1:56

ADELAIDE KANE.  Tumblr_ndbvpbH1iH1qacbojo2_250 ADELAIDE KANE.  Tumblr_ndbvpbH1iH1qacbojo1_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 1:58

ADELAIDE KANE.  Tumblr_ndaqxeB5BU1ru0dsxo8_250 ADELAIDE KANE.  Tumblr_ndaqxeB5BU1ru0dsxo1_250
ADELAIDE KANE.  Tumblr_ndaqxeB5BU1ru0dsxo7_250 ADELAIDE KANE.  Tumblr_ndaqxeB5BU1ru0dsxo5_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 2:00

http://thereignofmary.tumblr.com/page/4
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 2:05

ADELAIDE KANE.  Tumblr_nd8ekcAil51tajmxho4_250 ADELAIDE KANE.  Tumblr_nd8ekcAil51tajmxho8_250
ADELAIDE KANE.  Tumblr_nd8ekcAil51tajmxho1_250 ADELAIDE KANE.  Tumblr_nd8ekcAil51tajmxho5_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 2:07

http://thereignofmary.tumblr.com/page/7
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 2:15




Make my heart a better place
tristan ∞ francesca
Le ciel semble différent, vu d'ici. Il y a quelque chose de plus. Le bleu de la nuit plus assombrie ? La lumière des étoiles plus vive ? Un ciel moins ombragé, peut-être ? Ou le tout à la fois. En réalité, ce n'était rien de tout cela. Il fallut, à Francesca, une bonne quinzaine de minutes pour réaliser que sa perception de la nuit n'avait changé qu'à un titre seulement : il s'agissait non pas de sa vue, mais de ses sensations. C'était le vent. Le vent était frais, ce soir. Glacial. Il glissait dans les pans de ses vêtements, effleurait ses membres, caressait la peau de son visage. La fraîcheur, de ses caresses, donnait agressivement des frissons à la jolie brune, de temps à autre, tandis qu'elle poursuivait sa route, marchant calmement le long d'un trottoir coupant une ruelle malfamée. Son attention fut soudainement accaparée par un badaud. Le trentenaire, près d'une poubelle débordante de déchets, la regardait de ses grands yeux rendus vitreux par la consommation d'une quantité, certainement impressionnante, d'alcools en tout genre. Francesca poursuivit son chemin, calmement, posant sur lui un regard qui signifiait qu'elle n'était pas dupe, et qu'elle avait bien remarqué qu'il l'observait. Mais, visiblement, il ne souhaitait pas l'importuner. Baissant son regard, il s'assit sur le bord du trottoir, contemplant les mégots qui pouvaient se trouver autour de lui, et en oublia la présence de la belle italo-égyptienne. Excellente décision, pensa t-elle. Elle ne réalisait pas totalement ce qu'elle risquait, dans ces moments là. Elle se disait simplement, innocemment, qu'elle passerait, comme ça, sans problème, dans la ruelle, sans que personne ne l'aperçoive. Et quand bien même quelqu'un s'apercevrait de sa présence, il finirait par s'en désintéressé aussitôt. En outre, les autres scénarios qui pouvaient se dérouler en ces lieux ne l'inquiétaient pas plus que ça. Au final, elle n'en avait même pas réellement conscience. En comparaison du genre de bâtiment qu'elle avait fréquenté ces derniers mois, cette ruelle paraissait aussi innocente que le détour d'une école primaire, en fin d'après-midi. Rien d'inquiétant, en somme.
Où en était-elle, avant de se faire interrompre par ce regard appuyé ? Ah oui, le ciel. Il lui paraissait nettement différent. Différent des fois où elle l'avait contemplé de sa chaise, en fin de soirée, dans la salle commune de la prison, lorsque le soleil se couchait. Ce soir là, Francesca observait, à nouveau, ce ciel en fin de soirée. Et elle réalisait que la seule chose qui changeait réellement, c'était bel et bien la sensation d'être en extérieur. Elle ne parvenait pas à s'y habituer. Profiter de la nuit, de l'obscurité, du couché de soleil, tout en vagabondant où bon lui semble. Elle n'avait pas l'habitude. D'ailleurs, en quelques mois seulement, L'italienne était devenue très frileuse, sûrement du au fait qu'elle était restée enfermée h24 pendant presque un an. Et ce soir, comme toujours, elle avait froid. Et elle adorait cela. Pour rien au monde elle ne se couvrirait, le froid étant une des seules sensations qui lui permettait de se sentir un tant soit peu vivante, ces derniers temps. Et ces sensations, autant dire qu'elles se faisaient de plus en plus rares. Elle n'en comptait, désormais, que quelques-unes : le froid qui lui parcourait les os lorsqu'elle marchait, seule, sans veste ou manteau quelconque, dans les ruelles, à une heure tardive. Le désir paradoxal à l'idée de se mettre en danger, de quelque manière que ce soit. L’enivrement singulier qui suivait la consommation de quelques verres, même si elle n'en venait jamais à être ivre morte. L'intérêt grandissant que lui procurait le regard bleuté d'un certain serveur lorsque celui-ci s'adressait à elle, yeux dans les yeux. Ces petites choses qui faisaient que Francesca trouvait encore un certain intérêt à la vie d'une non-fugitive. Une vie d’innocente, voilà qu'on lui offrait à présent. Mais elle était bien trop blessée, désormais, pour savourer ce présent comme il se le devait. Il était trop tard, il ne restait plus grand chose d'elle. Plus grand chose, à part cette irrépressible envie de se rendre dans ce pub mal fréquenté. Elle ne comprenait toujours pas ce qui l'attirait à Tristan, à chaque fois. Un petit quelque chose qui lui faisait voir la vie différemment, et qui la rendait, d'une certaine manière, complètement dépendante. Parfois, il lui arrivait de se jurer de ne plus revenir dans ce pub, et de ne plus espérer y retrouver son blond au comptoir. Mais c'était plus fort qu'elle. Comme les fois précédentes, ces pas l'avaient menée dans ce sanctuaire qui causait sa perte. Elle y pénétra sans hésiter, retrouvant ainsi, une odeur et une chaleur qui lui étaient familières.
Elle traversa la salle bondée jusqu'à ce qu'un homme, un habitué qu'elle avait eu l'occasion de croiser plus d'une fois, vienne à sa rencontre pour la saluer. Il s'agissait là d'un homme à la petite trentaine, que Francesca se plaisait à considérer comme étant plus "perdu" que malfaiteur. Désormais, elle savait faire la différence. Autrefois, ce n'était pas le cas, et c'était précisément pour cette raison qu'elle en était venue à se faire incarcérer. La prison aura eu du bon, d'une certaine manière, au moins. Après quelques échanges, elle l'abandonna afin de commander un verre, et s'approcha du bout du comptoir. S’accoudant à celui-ci, elle ne tarda pas à trouver ce qu'elle était venue chercher : le serveur aux origines nordiques préparait ses mixtures avec rapidité et dextérité, un peu plus loin, si bien qu'il ne l'avait pas aperçu. Elle l'observa alors quelques instants, à la dérobée, de ses grands yeux noisettes.

Code by Silver Lungs


Dernière édition par Sweet Heart le Lun 20 Oct - 22:56, édité 36 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 4:21

https://www.youtube.com/watch?v=m9Kke5FNxnQ
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 19 Oct - 22:15

ADELAIDE KANE.  Tumblr_nb3d7enMsc1tjgt4wo1_250
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyMar 21 Oct - 14:08




no escape from reality
lili la tigresse
Les yeux ronds comme deux billes, le regard luisant. On aurait presque pu me confondre avec un chevreuil, égaré sur la route goudronnée, illuminé par les phares aveuglantes d'une bagnole. Mais qu'était-ce donc ? L'écran illuminé d'un petit appareil technologique s'exposait, de toute sa lumière, sur un plateau en cercle, qui tournait sur lui-même à une vitesse mesurée. J'étais tout bonnement fascinée par ce mécanisme qui ne pouvait qu'accaparer mon attention d'autochtone. De quel magie s'agissait-il ? Ce commerce devait profiter des loyaux services d'un des plus grands chamans du monde, il n'y avait pas de doute. Ce savoir en venait presque à m'effrayer, la puissance de ses sorts émanaient de toutes les reliques qui se présentaient sans pudeur dans la vitrine. Malgré cela, la seule chose que je voulais, c'était entrer. Mes yeux chocolats - aussi brun que la terre rendue humide par une sombre pluie d'hiver - ne surent où se poser, chaque objet étant pour moi source de mystères. Ma curiosité me dévore, me ronge. Elle veut en savoir plus, elle veut comprendre. Ta curiosité te perdra, un jour, ma fille. Tu es bien trop impatiente, me disait mon père. C'est dans les méandres, les souvenirs de sa voix, que je parvins à retrouver l'instinct méfiant qui est censé m'accompagner, où que j'aille. Mon regard ethnique analysa, avec une précision experte, la haute tour qui se dressait face à moi et qui surplombait le magasin sans mal. Elle était haute, et si fière. Fière, elle avait de quoi l'être. Chanceuse, surtout. Elle caressait du bout des doigts ce ciel si bleu, si parfait, qui m'était interdit depuis mon arrivée dans ce monde. La terre en personne était mon pays, mon coeur. Le feu, ma passion. L'air, mon caractère insaisissable. L'eau, ma capacité à mouver mon corps et mes courbes comme bon me semble. Je suis Princesse Lili. Souffre-douleur au nom des insoumis, porte-parole de tout un peuple sous-estimé et fort méconnu. C'est en visualisant, à nouveau, la tour qui se dressait face à moi, et qui surplombait le magasin qui m'intriguait, que je fus victime d'un élan de vertige, ce dernier me rappelant avec délice la sensation de vol connu à Neverland, pays à l'origine de parfaits souvenirs. Une perfection qui se cristallise jusque dans les moindres détails. Cette tour ne me la rappelait bien assez, cette petite île où j'avais laissé famille, fantaisie, et âme. Un bâtiment moderne, froid, impersonnel. Les humains étaient suicidaires. Une telle hauteur. Je n'avais pas assez confiance à leur soit disant technologie pour oser braver les marches de ce funambule verticale o combien terrifiant. Bande de fous. Vous préférez offrir votre confiance à un monde dont vous vous plaignez vous-même plutôt que vous laissez aller à la douce croyance des fées ? Et bien, soit. Mais quel que soit le temps que je passerai auprès de vous, fut-il aussi long que la mort viendra me chercher dans cette ville, caché sous les ailes d'un ange noir que votre croyance aime nommer "Gabriel", jamais je ne vous ressemblerai.
Deux pas en arrière, je réfléchissais à cette promesse. Elle sonnait, tout d'un coup, plus creuse à mes oreilles. Oui, j'y réfléchissais avec intérêt. Du moins, je m'y efforçais. La lumière qui émanait de la vitrine n'était pas franchement propice à la réflexion, ou à la sagesse. Au diable, la sagesse. C'est la phrase exacte qui m'était venue, alors que j'avais déjà franchi la porte de ce magasin. Papa, si jamais tu me vois ... Ne me regarde pas. Mes regrets furent vite balayés par les visions éclatantes que me réservait ce lieu su étrange. Car oui, aussi sincère que je sois, il y avait un leit motiv à ne jamais oublier me concernant : mes remords ne duraient jamais bien longtemps. D'abord timidement, j'arpentais les allées avec grand intérêt, laissant mon regard vagabonder entre les différents écrans tactiles, les claviers, et les disques durs. A quoi bon pouvaient servir tous ces instruments ? Mes doigts fins, peureux, s'armèrent de courage et prirent le temps de parcourir fébrilement les dispositifs qui se présentaient à moi. Ils se suffisaient à eux-même, je percevais une activité certaine, mais d'où venait-elle ? S'agissait-il d'êtres vivants ? Allaient-ils me sauter à la gorge, persuadés que je représente un danger à leur survie ? Dans le doute, ne souhaitant les offenser davantage, je fixais celui qui se présentait face à moi, des chiffres clignotant sur le devant, et reculais tout doucement, sans le quitter les yeux, comme il m'était arrivée de le faire lors d'une rencontre avec des animaux sauvages. Une fois éloignée, j'entrepris de poursuivre une autre allée, qui présentait, cette fois-ci, des écrans de taille surhumaine. Un véritable voyage en désespérance pour la fille que je suis, la fière qui n'aime pas ne pas comprendre. Je me retrouvais lésée, presque vexée. J'avais eu l'occasion de croiser ce type de machine dans le logis des rares personnes que je fréquentais, dans ce monde. Il suffisait de trouver un contact, d'entreprendre une manipulation pour l'éveiller, mais laquelle ? La curiosité reprenant le dessus, j'oubliais mes peurs, toutes plus futiles les unes que les autres, et passais mes doigts sous l'écran, jusqu'à ce que ma main fit pression sur un bouton quasiment imperceptible. Explosion de couleurs, de toutes parts. Un bruit assourdissant, qui m'agressa immédiatement. Sans oublier le regard d'un homme qui me fixait d'un air menaçant. Prise de court, totalement apeurée, je reculai à la vitesse de l'éclair. Les nuances sauvages de la tigresse en moi se déchaînaient, telle une furie, projetant son ectoplasme si abstrait et si parfait, ce jusqu'à me faire entendre les hurlements de Mère Nature, toujours plus loin, toujours plus abstraite, à mon plus grand désespoir. Elle était tout près de moi, et s'évertuait à me crier méfiance. Je ne savais pas de quel danger je devais me protéger, mais une chose est sûre : la panique trouva refuge dans mon corps qui fut un hôte particulièrement hospitalier, bien plus que je ne l'aurais voulu. Dans un coup de pied agile, j'envoyai valser l'écran qui venait de s'allumer, et, ainsi, le fit basculer dans un bruit sourd. A ce moment précis, le propriétaire du magasin fit son apparition, sortant de je ne sais où : « Bien le bonjour, mademoiselle. Je peux vous a... » son discours prit fin au moment où il remarqua ma carcasse d'indienne, toujours en position de combat, surplombant le cadavre d'un de ses écrans, au sol, qui avait trouvé la mort. Je regardais ce commerçant, laissant le silence planer, et mon éloquence fit le reste : « ... Hum ... ? »




Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyMar 21 Oct - 16:49




no escape from reality
lili la tigresse ; test rp
Les yeux ronds comme deux billes, le regard luisant. On aurait presque pu me confondre avec un chevreuil, égaré sur la route goudronnée, illuminé par les phares aveuglants d'une bagnole. Mais qu'était-ce donc ? L'écran illuminé d'un petit appareil technologique s'exposait, de toute sa lumière, sur un plateau en cercle, qui tournait sur lui-même à une vitesse mesurée. J'étais à la fois fascinée par l'ampleur du mécanisme, et effrayée par ce sortilège. Ta curiosité te perdra, un jour, ma fille. Tu es bien trop impatiente, me disait mon père. C'est dans les méandres, les souvenirs de sa voix, que je parvins à retrouver l'instinct méfiant suprême. J'observais le bâtiment qui surplombait le magasin, je fus alors prise de vertige, délicieux car il ne fut pas sans me rappeler la sensation de vol connue à Neverland, petite île où j'avais laissé famille, fantaisie, et âme. Je suis Princesse Lili. Souffre-douleur au nom des insoumis, porte-parole de tout un peuple sous-estimé et fort méconnu. Vous, humains, vous préférez offrir votre confiance à un monde dont vous vous plaignez vous-même plutôt que vous laissez aller à la douce croyance des fées ? Et bien, soit. Mais quel que soit le temps que je passerai auprès de vous, fut-il aussi long que la mort viendra me chercher dans cette ville, cachée sous les ailes d'un ange noir que votre croyance aime nommer "Gabriel", jamais je ne vous ressemblerai.
Deux pas en arrière, je réfléchissais à cette promesse. Du moins, je m'y efforçais. La lumière qui émanait de la vitrine n'était pas franchement propice à la réflexion, ou à la sagesse. Elle me poussait à entrer. Au diable, la sagesse. C'est la phrase exacte qui m'était venue, alors que j'avais déjà franchi la porte de ce magasin. Mes regrets furent vite balayés par les visions éclatantes que me réservait ce lieu su étrange. Car oui, aussi sincère que je sois, il y avait un leit motiv à ne jamais oublier me concernant : mes remords ne duraient jamais bien longtemps. D'abord timidement, j'arpentais les allées avec grand intérêt, laissant mon regard vagabonder entre les différents écrans tactiles, que mes doigts fins prirent le temps de parcourir. A quoi bon pouvaient servir tous ces instruments ? Ils se suffisaient à eux-mêmes, je percevais une activité certaine, mais d'où venait-elle ? S'agissait-il d'êtres vivants ? Allaient-ils me sauter à la gorge, persuadés que je représente un danger à leur survie ? Dans le doute, ne souhaitant les offenser davantage, je fixais celui qui se présentait à moi, des chiffres clignotant sur le devant, et reculais tout doucement, sans le quitter les yeux, comme il m'était arrivée de le faire lors d'une rencontre avec des animaux sauvages. Une fois éloignée, j'entrepris de poursuivre une autre allée, qui présentait des écrans de taille surhumaine. Un véritable voyage en désespérance pour la fille lésée que je suis, la fière qui n'aime pas ne pas comprendre. La curiosité reprenant le dessus, j'oubliais mes peurs et passais mes doigts sous l'écran, jusqu'à ce que ma main fit pression sur un bouton quasiment imperceptible. Surgit alors une explosion de couleurs, puis un bruit assourdissant. Prise de court, totalement apeurée, je reculai à la vitesse de l'éclair. Les nuances sauvages de la tigresse en moi se déchaînaient, telle une furie, projetant leur ectoplasme si abstrait et si parfait, ce jusqu'à me faire entendre les hurlements de Mère Nature, toujours plus loin, toujours plus abstraite, à mon plus grand désespoir. Elle était tout près de moi, et s'évertuait à me crier méfiance. Je ne savais pas de quel danger je devais me protéger, mais une chose est sûre : la panique trouva refuge dans mon corps qui fut un hôte particulièrement hospitalier, bien plus que je ne l'aurais voulu. Dans un coup de pied agile, j'envoyai valser l'écran qui venait de s'allumer, et, ainsi, le fit basculer dans un bruit sourd. A ce moment précis, le propriétaire du magasin fit son apparition, sortant de je ne sais où : « Bien le bonjour, mademoiselle. Je peux vous a... » son discours prit fin au moment où il remarqua ma carcasse d'indienne, toujours en position de combat, surplombant le cadavre d'un de ses écrans, au sol, qui avait trouvé la mort. Je regardais ce commerçant, laissant le silence planer, et mon éloquence fit le reste : « ... Hum ... ? »




Code by Silver Lungs


Dernière édition par Sweet Heart le Mer 22 Oct - 7:57, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyMar 21 Oct - 19:02

ADELAIDE KANE.  1405592024-cs8
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyMar 21 Oct - 19:05

ADELAIDE KANE.  Tumblr_mz3f1uuu4M1r26ao2o2_500
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyMar 21 Oct - 19:22

http://media-cache-ak0.pinimg.com/736x/1f/f4/1a/1ff41a3ea868f958d00e5f0304dfc107.jpg[
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyMer 22 Oct - 20:32




Make my heart a better place
tristan ∞ francesca
A droite, traverser le parc, prendre une nouvelle fois la droite, puis à gauche cette fois-ci. Et poursuivre jusqu'au bout de la ruelle. Désormais, elle connaissait le chemin par coeur. Elle aurait très bien pu le faire les yeux bandés, sans hésitation. Perdre un bon nombre de ses soirées pour côtoyer les voyous de la ville et l'odeur alcoolisé de cocktails en tout genre, voilà de bien funestes projets pour une demoiselle de bonne famille de vingt-trois ans à peine. Il y avait tellement d'opportunités qui s'offraient à elle, pourtant. Il ne lui suffisait que de le demander. Une soirée en boite de nuit accompagnée d'hommes certainement peu vertueux mais fréquentables, à la table d'un pub irlandais branché, accompagné de ses amis, du moins ceux à qui elle donnait encore des signes de vie à l'heure d'aujourd'hui. Ou bien un bon petit restaurant en tête-à-tête avec celui qui était censé être l'homme de sa vie. Allan. Une bouffée de culpabilité l'étouffa, et ça n'avait rien à voir avec la chaleur qui s'imposait entre les murs de ce bar miteux. Elle s'en voulait. De quoi ? De ne pas s'en vouloir. Aussi paradoxale ce fut, elle pressentait la culpabilité qu'elle aurait dû ressentir, mais ne parvint pas à en éprouver la moindre nuance, la moindre saveur. Comme si ce sentiment lui était interdit. Elle cherchait à se l'accaparer, pourtant. Pour lui, pour Allan. Après tout ce qu'il avait fait pour elle, tout ce qu'il avait entrepris, tout ce qu'il avait osé pour ses yeux bruns, c'était la moindre des choses que de chercher à s'auto-condamner pour tout le mal qu'elle pouvait lui faire, depuis sa sortie. Il l'avait attendue, pendant une année entière. Sagement, fidèlement, inconditionnellement. Et tout ce qu'elle parvenait à lui offrir, elle, c'était la coquille vide qu'elle était désormais. Vide de tout amour, qu'il soit tendre, passionnel, ou mesuré. Vide de tout regret, ceux qu'auraient pu lui inspirer les belles années partagées avec lui, le genre de souvenirs qui vous viennent en tête quand vous réalisez, non sans tristesse, que votre histoire d'amour touche à sa fin pour la bonne et simple raison que les papillons ne sont plus dans le ventre. Qu'ils sont bel et bien partis, définitivement. Même cette simple nostalgie, cette nostalgie qui rend humain, Francesca ne parvenait pas à la ressentir. Elle lui devait bien cela, pourtant. Un peu de respect pour ce qu'ils avaient vécu. Mais même ça, elle ne parvenait pas à lui donner. C'était pathétique, mais s'il y a bien quelque chose que la belle égyptienne ne savait plus faire, c'était de se forcer.
Et ce soir, elle comptait poursuivre sur cette voie, autrement dit, n'en faire qu'à sa tête. Sortir seule dans des rues malfamées, dévisager les garçons à qui on aurait même peur de demander un briquet, et se rendre dans un bar dont la réputation n'était plus à faire. Tout ça dans l'unique but d'espérer effleurer l'humanité qu'elle avait perdu et qui semblait revenir lorsqu'elle tenait une conversation avec le serveur du bar, le bar de la petite ruelle. Depuis qu'elle était arrivée, Francesca observait ce dernier à la dérobée, tandis qu'il s'épongeait son front en sueur. En quelques enjambées, elle décida de se manifester, c'est donc à ses côtés qu'elle se tenait, à cet instant précis. Ses yeux noisettes observaient avec intérêt un certain Ewan, qui portait à ses lèvres le breuvage concocté par le blond : « Je l'ai à l'oeil. » à cette réponse, les lèvres de la jeune femme s'étirèrent en un fin sourire amusé. Bien sûr, qu'il l'avait à l'oeil. Jamais elle n'avait vu Tristan prendre son travail à la légère. Elle en déduisait qu'il était le genre de garçon à se montrer professionnel, et ce en toutes circonstances, quelques soient les missions qui lui étaient confiées. Elle releva le regard vers lui, côtoyant le bleu de ses pupilles quelques secondes. Des secondes qui avaient un goût d'éternité lorsque son regard s'abaissa aussi vers elle. Elle aimait ce regard, elle l'aimait vraiment. Il la rassurait, l'éveiller. Et en cette sombre période - où aucun regard ne lui paraissait intéressant - c'était important. Elle ne réalisa pas tout de suite que ses yeux étaient plongés dans les siens depuis un petit moment déjà. Un moment exclusivement meublé par le silence. Interrompant ce moment si intense qu'il en était devenue gênant, Tristan reprit la parole : « Quel mauvais serveur je suis. Je ne t’ai même pas encore demandé ce que tu voulais à boire. » elle souria à sa réplique, et ne tarda pas à se prêter au jeu. Elle se posta près du tabouret le plus proche avant de poser ses mains sur le comptoir. Elle se baissa légèrement vers celui-ci, se retrouvant donc face à Tristan. Elle chuchota, dans une confidence qui se voulait amusante : « Pour un verre de tequila, je pense que je pourrais te pardonner. » et dans un sourire bon enfant, elle s'assit. D'un air pensive, la tête judicieusement calée sur son bras qui prenait appui sur le comptoir, Francesca observa le bar dans lequel elle se retrouvait. Elle posa à nouveau son regard sur Tristan qui se trouvait face à elle, de l'autre côté du comptoir, et fit remarquer d'une voix douce : « c'est pas le monde qui manque. Pourtant, je ne te vois pas très aidé, ce soir. » elle n'avait eu l'occasion de croiser qu'un seul autre serveur depuis son arrivée. Pas étonnant que le nordique ne sache où donner de la tête. Il ne pouvait pas non plus porter du bout de ses bras, toute cette meute de loups alcooliques à lui tout seul. Fort heureusement, la meute était étrangement calme ce soir-là.

Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyVen 24 Oct - 3:41

https://s659.photobucket.com/user/Tenaya_7_Kicks_Ass/media/RPM%20Ep%2028%20Run%20Ziggy%20Run/0008Tenaya7RPM-28.jpg.html
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyDim 26 Oct - 22:42




∞ evily

you are my "once upon a time" and you'll always be.

« Non mais sérieusement, tu l'as eu ton permis ? Dans un kinder surprise ?! » agacée, la petite brune klaxonna une nouvelle fois. Si elle savait renvoyer un calme désarmant, capable de faire face à toute épreuve, il n'en restait pas moins que sa patience était très superficielle lorsqu'il s'agissait des joies de la route. En l’occurrence, ici, il s'agissait d'un profond imbécile qui s'amusait à s'arrêter tous les trois mètres pour faire elle ne savait quoi. Voyant que les choses n'avançaient pas, Lily posa sa tête contre le volant, totalement désespérée. Elle détestait être en retard. En réalité, en retard, elle l'était toujours, mais uniquement dans la vie privée. Lorsqu'il s'agissait de sa vie professionnelle, la collins devenait une autre femme. Elle avait tellement peur à l'idée qu'on l'oublie, qu'on ne lui donne plus sa chance, qu'elle s'évertuait à être irréprochable à la moindre occasion, dans chaque projet qu'on lui confiait. Sauf qu'un abruti de premier ordre en avait décidé autrement. Elle releva vivement la tête, et jeta un regard sur l'heure, perdant patience : « Allez, allez, allez ! S'il te plait ... Pas aujourd'hui ... » aujourd'hui, c'était le premier jour. Fairy Tail Party. Le projet prenait enfin forme. Enfin, si cet abruti lui laissait l'occasion d'interpréter son rôle. Accompagnant sa pensée d'un geste, pour exprimer son mécontentement, Lily n'hésita pas à klaxonner. Une nouvelle fois.
Dix minutes après seulement, elle fit son entrée dans la salle principale. Une fois dans le bâtiment, Lily se trouvait tout à coup moins pressée. Elle réalisait, qu'après tout, elle n'était pas si en retard que ça. A vrai dire, c'était la peur qui parlait. A l'idée d'être confrontée à Evan, à qui elle donnait la réplique, le courage lui manquait. Elle ne pensait plus qu'à lui, depuis leur dernière entrevue. Et maintenant que l'ironie du sort se présentait et lui permettait de voir Evan sans qu'elle ait besoin de faire le moindre effort, soudain, elle douta. Lily avait peur, incroyablement peur. Elle avait presque envie de reculer, mais ici, aucun recul n'était permis. Il s'agissait du professionel. Et même si sa vie professionnelle se mélangeait à sa vie privée en faisant intervenir Peters de nul part, elle devait se débrouiller pour que l'un n'empiète pas sur l'autre. Et ça, c'était très difficile. Malgré cela, la belle Collins voulu faire preuve de bonne volonté : elle se mit donc en tête de retrouver Evan afin de répéter avec lui. Projet relativement ambitieux et suicidaire. Sur le moment, partagée entre sa peur, son envie de le revoir, et sa conscience professionnelle, cela lui parut une bonne idée. Pensive, la petite brune longea les différents couloirs avant d'atteindre la loge d'Evan. En lisant son nom, elle ne put s'empêcher de sourire. Instinctivement. Pourtant, lorsqu'elle posa sa main sur la poignet de la porte, elle s’immobilisa. Elle retint son souffle, presque pétrifiée à l'idée qu'il soit déjà dans la pièce. Elle n'attendit pas une seconde de plus, et ouvrit la porte en un geste presque brut. Sa respiration retrouva son calme tandis que ses yeux firent face à une loge vide. Et là, elle attendit. Nerveusement. Elle tenta de passer le temps en lisant son script. Mais autant se rendre à l'évidence : elle n'était pas concentrée. Elle fit quelques pas dans la salle, mais son âme d'enfant préféra s’intéresser au premier bibelot qu'il trouva : un petit stylo aux milles couleurs, qui trônait nonchalamment sur le comptoir du poste de maquillage. Ses doigts fins s'amusèrent avec le petit objet, mais elle entendit des pas dans son dos. Sa respiration se bloqua.
Le bruit de la porte qui s'ouvre. Elle se retourna, et il était là. Lui et sa chevelure blonde désordonnée, lui et ses petits yeux noisettes surpris et timides. En le voyant, son petit cœur se mit à battre milles et une fois. Décidément, il lui faisait toujours cet effet. Peut-être était-il censé lui faire pour toujours. Cette idée était à la fois délicieuse, effrayante, et déstabilisante. Déstabilisée, elle l'était. Lui aussi l'était, visiblement. « lily. » mauvaise idée que d'être venue. Très, très, très mauvaise idée. Jamais elle ne s'était sentie aussi mal à l'aise. Son élan de professionnalisme avait eu raison d'elle. Dans un sens, il avait bon dos, le professionnalisme. Après tout, elle n'était pas venue dans cette loge dans l'unique but de bosser son texte. Non, une part d'elle voulait simplement voir si, depuis leur dernière entrevue, Evan allait bien. Pourtant, là, face à lui, elle ne lui demanda pas. Elle-même ne savait pas pourquoi. Peut-être avait-elle peur de la réponse. Peut-être n'osait-elle pas. Peut-être était-elle tout simplement perdue. Ou peut-être était ce dû au frisson qui l'avait parcouru quand il avait prononcé son nom. Peu importe. Plutôt distante, ne sachant quoi dire, elle resta silencieuse, se contenta de le regarder. « t..tu t'es trompée de loge? t'as...enfin... oué, non. t'as lu j..je sais pas... c'est écrit mon nom, non? » Pourquoi elle était là ? Très bonne question. Répéter le texte avec lui n'était sûrement pas une bonne idée. Visiblement, il avait l'air totalement dépassé, et surpris par sa présence. Elle l'observa de ses yeux en amande, ces derniers firent d'ailleurs la navette entre lui et le script qu'il venait de laisser tomber au sol. Lily répondit simplement : « Oui ... Je sais » elle s'approcha à petits pas, essayant de ne pas rencontrer le regard d'Evan. Elle s’accroupit, se saisissant des feuilles qui jonchaient le sol. Une fois relevée, elle tendait, à bout de bras, le script d'Evan à ce dernier. Elle s'évertuait à garder une distance respectueuse, tout en disant : « Je suis venue dans ta loge pour qu'on puisse bachoter le script ensemble, avant le tournage » se justifia t-elle en brandissant son propre script en guise de bonne foi. Et c'était une très mauvaise idée, parce je sais pas du tout comment agir avec toi, et je déteste ça, voulait-elle ajouter. Mais elle préféra le silence. L'anglaise recula un peu, s'éloignant d'Evan, et se cala contre le poste de maquillage derrière elle, dos au miroir. Elle haussa légèrement les épaules avant de reposer son regard sur lui : « Je me suis dis que les choses seraient ... plus faciles ... Si on s’entraînait au moins une fois. » Plus faciles dans quel sens ? Plus facile "pour apprendre le texte de manière tout à fait professionnelle", ou plus facile "pour se confronter une bonne fois pour toute, seul à seul, afin d'être plus à l'aise devant la caméra, et ce parce qu'on s'est échangés des baisers venus d'un autre monde la dernière fois" ... Elle se tâtait encore. Lily observa Evan à la dérobée, s'en voulant presque de lui donner autant de pouvoir sur sa personne. Puis, soudain, une idée désagréable lui vint à l'esprit : elle percevait le malaise, mais ce n'était que maintenant qu'elle réalisait que celui-ci pouvait pousser Evan à ne pas tolérer sa présence, voire la rendre insupportable. C'est pourquoi elle ajouta : « Mais ... Je peux repartir dans la mienne, si tu le désires. » dans sa propre loge, ça va sans dire. Le ton de voix de la jeune femme lui faisait sous-entendre qu'elle ne lui en voudrait pas, si telle était sa décision.

petit chat:

Code by Silver Lungs


Dernière édition par Sweet Heart le Mar 4 Nov - 0:23, édité 42 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sweet Heart

Sweet Heart

Messages : 1957
Date d'inscription : 21/04/2012

ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  EmptyLun 27 Oct - 0:22



you and i, beyond all measure ∞ evily


Enfant, il y a avait énormément de choses que Lily aurait aimé reprocher à ses parents. Ils s'étaient tous deux confrontés, détesté, blessés, pendant des années. Ils avaient cherché l'attention de l'autre par tous les moyens, quitte à le détruire de manière irréversible. Ils s'étaient aimé jusque dans la haine, se faisant souffrir mutuellement. A peine âgée de cinq ans, la petite fille en était venue à se demander comment on pouvait se plaire à blesser celui ou celle qu'on était censé aimer. Avec la maturité, au fil des années, elle avait parfaitement su cerner l'origine du problème : un amour inconditionnel et passionnel conjugué au phénomène "boule de neige" créé par les paparazzis. C'était la notoriété de son père qui avait visé et touché le piédestal sur lequel Phil Collins avait placé, avec amour, sa femme. Lily avait toujours nourri une rancune aussi explicable que violente pour les paparazzis qui avaient orchestré, sans le moindre remord, cette surmédiatisation qui avait coûté le bonheur du couple que formaient ses parents. Malgré cette rancœur, il restait une ombre au tableau, un petit détail qui échappait encore à Lily : elle restait persuadée, encore aujourd'hui, qu'elle ne pouvait placer toute la responsabilité de cette rupture sur le dos des paparazzis, malgré le rôle, aussi indiscutable qu'essentiel, qu'ils avaient pu y jouer. Car après tout, s'il avait été si fort que Phil le prétendait, ce mariage n'aurait pas sombré pour une simple histoire de magasines peoples. C'était pas ça, l'amour, le vrai. L'amour pouvait tout combattre, lorsqu'il était sincère. Oui, Lily était une grande romantique : pour elle, l'amour ne pouvait être que total, évident, et prêt à relever le moindre défi. Sans erreur, sans doute, sans égarement aucun. C'est en embrassant langoureusement Evan Peters qu'elle avait réalisé qu'elle s'était totalement fourvoyée sur la définition même de l'amour.
L'amour est violent, imprécis, impulsif. L'amour se montre parfois cruel, désordonné. Et surtout, l'amour est imprévu. Il n'intervient pas toujours au meilleur moment, et très rarement de la meilleure manière. Il est rarement rationnel, rarement parfait. L'amour n'est rien de tout cela. A vingt-cinq ans à peine, Lily avait eu la prétention jusqu'alors de savoir ce qu'était l'amour. Ironie du sort, c'est à ce moment là que celui-ci est intervenu. Cette année-là, exactement. Alors qu'elle coulait le parfait "amour" (mauvaise définition, rappelons-nous) avec un bel anglais d'un mètre quatre-vingt dix, à la chevelure dorée et aux yeux turquoise. Un anglais qui avait rompu - pour elle - ses fiançailles avec une actrice phare de la saga d'harry potter. Leur relation avait été douce, naturelle, simple. Un long fleuve tranquille. Puis, sans prévenir, Lily avait bifurqué, sans le vouloir vraiment, et sa barque avait été entraînée par un rapide. Elle avait navigué sur des eaux turbulentes, presque fatales. Mais depuis ce jour, elle ne parvenait plus à retrouver le chemin du fleuve tranquille qu'était Jamie. Quoi qu'elle fasse, elle n'arrivait pas à pagailler jusqu'à lui, pour la bonne et simple raison qu'elle n'en avait désormais plus envie. Lily voulait se laisser entraînée par le rapide qu'était Evan. Avec lui, tout était plus violent, plus compliqué, et plus dangereux aussi. Il s'agissait du chemin le moins facile. Énormément de gens en souffraient. Jamie, Emma, Taissa. Eux-mêmes. Et elle s'en voulait atrocement, de faire souffrir un garçon fou d'elle qui avait quitté Bonnie pour ses beaux yeux. Il avait fait tant de sacrifices pour elle, pour finalement la voir totalement attirée par son meilleur ami. Jamais Lily ne se pardonnerait pour ça. En attendant, elle se révélait plus indulgente avec ses parents depuis quelques jours. Déjà, elle savait désormais ce que ça faisait de voir sa vie étalée au grand jour sur du papier glacé, servie avec la description des erreurs qu'elle avait pu commettre vis à vis de Jamie qu'elle avait publiquement trompée. Et puis, contrairement à ce qu'elle avait pensé jusque là, la jolie brune commençait à croire que ses deux parents avaient connu l'amour et le vrai. Ça avait été compliqué, passionnel, et ils en étaient venus jusqu'à la haine. C'était l'intensité de leur amour qui avait tout détruit, et non pas l'absence d'amour. La pire des souffrances, la pire haine, ne pouvaient découler que du plus grand amour qu'il soit.
Et elle n'en prenait conscience qu'à cet instant précis, lorsque Taissa gifla Evan d'une force incroyable. Durant ces quelques secondes, elle aurait tellement aimé réagir. Mais la surprise doublée de la gêne qu'elle ressentait l'avait totalement tétanisée. Puisque, d'une part, Taissa avait débarqué sans prévenir (enfin, elle avait prévenu en criant le nom d'Evan, mais Lily était bien trop ... occupée pour s'en être rendue compte), et d'autre part, elle était très mal placée, honteuse qu'elle était, pour aller à l'encontre des propos de Taissa. Situation très complexée en somme. La situation était, aux yeux de Lily, dramatique, et elle tenta de faire ce qu'elle savait faire de mieux : calmer les esprits avec une patience mesurée et un sang froid à toute épreuve. La jeune anglaise posa ensuite son doux regard sur Evan, s'attendant à voir la colère se dessiner sur son visage. En réalité, il était presque détendu, et un petit sourire amusé et espiègle montrait qu'il pensait à certaines choses qui, visiblement, l'amusaient. Evan, une fois de plus, était imprévisible et incroyable. Ca en venait presque à déstabilisait Lily, sur le moment, qui se demandait à quoi il pouvait penser pour passer de la colère extrême à l'amusement. « écoute moi bien taissa, tu vas arrêter tout ce cirque maintenant, c'est compris? je ne te permets pas de frapper lily. tu peux me frapper moi, j'm'en fous, je te servirai de punching-ball, y'a aucun problème. mais ne l'inclus pas dans cette histoire entre emma et moi. ça partait en vrille depuis déjà un moment. je suis déjà agacé que tu t'en mêles alors que les seuls concernés sont emma et moi. j'ai fait du mal à emma, j'en suis conscient et je l'assume pleinement, je m'imagine très bien dans quel état elle se trouve actuellement, mais je ne peux pas me permettre de me pointer de nulle part pour venir la réconforter, surtout si c'est moi qui ai causé les torts. et en l'occurrence, là, c'est moi. mais lily n'est fautive de rien dans tout ça, c'est moi qui l'ai embrassée. d'accord? alors ne te défoule pas sur elle comme ça et ne traine pas dans l'echo park juste quand nous y sommes, merci. et je te demanderai de ne pas en rajouter à moins que tu ne veuilles me voir en colère. et si tu veux imaginer le truc, j'suis un peu comme tate, alors on va éviter. bonne journée taissa. »
Les yeux de Lily avait toujours été beaux. Des yeux noisettes, incrustés de quelques nuances de vert orangé. Oui, une couleur un peu étrange. Et pendant toute la tirade d'Evan, cette couleur n'avait pas quitté celle du jeune acteur. Lily était restée plantée là, à ses côtés, et n'avait rien fait d'autre que de le regarder. Cette tirade avait été incroyable. Il avait pris les choses en main de la meilleure des manières, et son charisme avait fait le reste. Et Lily était là, admirative. Ses yeux débordaient de fierté. Un petit sourire, léger et furtif, s'était dessiné sur ses fines lèvres rosées. Evan se tourna alors vers elle, et rouvrit ses yeux clos, le tout en lui adressant un sourire. Toujours admirative, Lily le fixa, encore subjuguée, et son sourire s’agrandit. Sa main rejoignit doucement la sienne, et elle le laissa faire. Elle se sentait tellement bien, à cet instant précis. L'intervention de Taissa l'avait paniquée, jusqu'alors. Mais la contre-attaque d'Evan avait tout changé. En un rien de temps, en quelques secondes, Lily s'était sentie ... En sécurité. Comme si Evan avait remis les choses à leur place. Bordel, qu'elle l'aimait. Elle l'aimait vraiment. Et dans ces moments-là, c'est fou à quel point cet amour lui revenait en pleine tête. Elle lui serra tendrement la main. Elle sentit alors la sienne l'attirait vers lui, elle se rapprocha donc doucement, et joua même de la situation en adressant, à Taissa, un sourire amusé et un petit air vainqueur, avant de se retourner pour suivre Evan. C'était petit, mais elle s'en fichait. Ça valait largement le coup violent qu'elle avait reçu. Toujours la main dans celle d'Evan, Lily le suivit sans rien dire. Quant à son sourire, il ne l'avait pas quittée. Elle ne savait pas vraiment où Evan l'amenait, mais peu importe, à ce moment-là elle s'en fichait royalement. Aussi niais que cela puisse paraître, elle l'aurait suivi n'importe où, de toutes manières.
Par contre ... Que dire après cela ? C'est lorsqu'elle se posa la question qu'Evan se rapprocha d'elle et lui déposa un baiser au sommet de son crane. Profitant de ce petit moment de tendresse et de calme que lui offrait son double, elle ferma les yeux une demie seconde. « je suis désolé pour tout ça.. » il n'avait pourtant pas à l'être. Taissa avait été aussi violente avec lui qu'avec elle. Il ne devait pas se sentir responsable des actes de tiers personnes qui avaient jugé bon d'intervenir alors qu'elles ne savaient strictement rien de ce qui pouvait se passer entre eux. Taissa, en l’occurrence. Lily releva légèrement sa tête vers Evan afin d'affirmer doucement : « ne t'excuse pas. Ce n'est pas de ta faute ... Tout va bien. » tout en disant ça, elle passa doucement le bout des doigts de sa main droite sur la lèvre d'Evan afin d'essuyer la petite goûte de sang qui s'y trouvait, vestige du coup porté par cette prétentieuse. Lily détestait insulter qui que ce soit, mais voir Evan dans cet état l'insupportait au plus haut point. Supporter la vue d'un œil au beurre noir sur son si beau visage était déjà bien trop lui demander. Lily baissa légèrement le regard vers leurs mains liés, et se remémorant le moment qu'ils venaient juste de vivre, elle ne put s'empêcher de sourire. D'une voix basse, comme si elle en venait à se parler à elle-même, la petite brune - pensive - déclara : « tu m'as impressionnée ... » il avait su gérer la situation face à Taissa : ce n'était pas vraiment la répartie d'une Lily calme et peu loquace qui aurait pu mettre fin à cette confrontation, à ce moment là. Mais elle oublia petit à petit ce moment d'admiration lorsqu'elle observa leurs mains avec plus d'attention. Lily réalisa, en effet, que sa propre main s'agrippait instinctivement à celle d'Evan, car c'était uniquement cette dernière qui lui permettait de garder l'équilibre. La douleur au crâne lui revint petit à petit tandis qu'elle avait l'impression que ses jambes, bien que droite comme un "i", étaient faites en coton, le tout accompagné d'une désagréable sensation. Comme si sa tête n'était qu'un récipient vide, et qu'elle ne parvenait plus à distinguer l'équilibre qu'elle devait adopter. De peur de se voir partir, c'est presque timidement qu'elle elle lui demanda : « Par contre, est ce que .. ahum ... Ca te dérangerait qu'on s'assoit, deux petites minutes, genre ... Tout de suite ? » elle s'en voulait presque de lui demander ça, ne souhaitant pas l'inquiéter ou quoi que ce soit, mais elle préférait s'assurer de ne pas tomber devant lui, ce qui risquait d'arriver à tout moment. Un banc, un muret, n'importe quoi ferait l'affaire tant que mes jambes ne me lâchent pas, pensa-t-elle.

Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




ADELAIDE KANE.  Empty
MessageSujet: Re: ADELAIDE KANE.    ADELAIDE KANE.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
ADELAIDE KANE.
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
b a z z a r t ϟ forum test. :: AUTRE :: ϟ TEXTES :: REIGN-
Sauter vers: